Elle réunit les conditions pour la conclusion des négociations en cours avec deux constructeurs majeurs et la mise en œuvre d'un nouveau plan d'affaires impliquant les partenaires et les propriétaires.
Les propriétaires et la direction de NEVS ont noté la difficulté de remplir ce type de négociations complexes au cours d'une réorganisation et le risque que cela implique.
Les négociations en cours, avec deux grands constructeurs, sont principalement axées autour de deux pistes qui sont complémentaires. La première consiste à former une coentreprise industrielle à Trollhättan et l'autre est d'introduire un nouveau propriétaire majoritaire dans Nevs, avec l'objectif de produire des voitures Saab premium.
- Les négociations progressent, mais nous voyons aussi la difficulté de parvenir à un accord alors que nous sommes régis par les règles d'une réorganisation. Notre Propriétaire principal a financé à lui seul la réorganisation et a l'intention de nous en sortir. Pour que cela soit possible financièrement, nous devons parvenir à un arrangement avec les créanciers, déclare le PDG de Nevs, Mr Mattias Bergman.
La proposition comprend une composition de 50 pour cent pour les créanciers non garantis pour les revendications de plus de 500'000 SEK. Ce qui signifie que sur un total de 573 créanciers, 469 recevront leur pleine indemnité payée, tandis que 104 créanciers verront leurs revendications supérieures à 500'000 SEK réduits de 50 pour cent.
- En supposant que la proposition de composition de Nevs soit acceptée, mon jugement en conclura que les conditions sont favorables pour signer un accord avec un repreneur garantissant de solides garanties financières, et permettant ainsi un potentiel règlement de toutes les créances. Ceci dit, je suis d'avis de dire que l'acceptation de la proposition est avantageuse pour les créanciers. L'alternative d'une liquidation entraînerait vraisemblablement une diminution des dividendes plusieurs années plus tard, déclare l'administrateur, procureur Lars Eric Gustafsson, de chez Hamilton Law Firm.
Tous les créanciers sont invités à une réunion d'information chez Nevs à Trollhättan le 26 Février.
Source : NEVS-SAAB CARS
Rare que NEVS communique, il doit y avoir du lourd.
RépondreSupprimerVivement le 26 qu'on en sache plus
Exact.
SupprimerCette fois plus de risque de veto de la part de GM.
RépondreSupprimerPas d'euphorie inutile ....attendre le 26 fevrier et esperer..
Jean
Saab ou ce qu'il en reste sauvé une troisième fois bon OK mais ce qui compte c'est pour quoi faire: on reste dans la lubie electrique, on revient sur les facteurs clefs de succès, on passe à autre chose: moi c'est ça qui m'interesse parce que si c'est pour fabriquer des feenwick, des gaufriers ou des mixers je vous avoue que je m'en tape pas mal en fait...
RépondreSupprimerUn mixer turbo...cela aurait de la gueule ! (rires)
SupprimerLe problème est bien là. Imaginons que le futur propriétaire soit MAHINDRA (solution de loin la meilleure pour SAAB).
Bien entendu, MAHINDRA dispose de très solides moyens financiers, de production et humains largement dimensionnés pour relancer la marque.
Encore faut-il proposer les bon produits sur les bons marchés et surtout qui intéresseront des futurs clients qu'il convient de trouver en dehors également de la communauté saabiste.
Car il faut bien admettre que cette dernière n'a pas permis de relancer SAAB sous l'ère SPYKER/MULLER et les saabistes ne se sont pas précipités pour acheter à l'époque la nouvelle et très réussie 9-5.
A mon sens, là est le principal challenge de ce nouveau propriétaire ! Et la tâche est loin d'être gagnée. Plus de réseau mondial de distribution et de réparation, une gamme trop restreinte, pas de communication et pour cause...etc...
Pour rappel, GEELY a racheté VOLVO à FORD près de 2 milliards d'€ et a investi 8 milliards d'€ (!!!!!) pour relancer une marque qui certes était en difficulté mais loin d'être dans la situation de SAAB.
Bienvenue dans la vrai vie ! A suivre...
Kris