vendredi 31 mai 2013

jeudi 30 mai 2013

Le 84ème salon de Genève se prépare déjà !

Salon international de l’automobile de Genève : du 6 au 16 mars 2014


Ce printemps, le Salon de Genève a accueilli quelque 690'000 visiteurs dans l’univers automobile. Selon une enquête menée auprès de 1'034 visiteurs par un institut indépendant, ils sont majoritairement masculins, actifs, passionnés et fidèles à la manifestation. La 84èmeédition du Salon international de l’automobile de Genève aura lieu du 6 au 16 mars 2014. Les organisateurs viennent d’ouvrir l’inscription aux exposants. 

En 2013, le Salon international de l’automobile de Genève a enregistré quelque 690'000 entrées. Selon une enquête, plus de 24% des personnes questionnées ont motivé leur visite par l’intérêt pour les nouveautés, 15% cherchent à s’informer sur les technologies et avancées dans le secteur automobile et près de 17% se disent véritablement passionnés.

7% des visiteurs sont venus dans le but de préparer l’achat de leur prochain véhicule qu’ils souhaitent pour la plupart (77,4%) acquérir dans l’année. Les critères d’achat sont dans l’ordre le prix, l’esthétique et le confort.

La visite au Salon de l’auto constitue toutefois aussi une occasion de sortie : 20% des visiteurs cherchent à se divertir. Fidèles et habitués, quelque 26% ont déjà participé à 10 éditions voire plus. Seuls 25% ont découvert la manifestation pour la première fois.

Le profil type du visiteur correspond à un homme (86%) entre 25 et 54 ans (65,5%). Un peu plus de la moitié des visiteurs sont suisses (55,2%), l’autre moitié venant essentiellement des pays environnant (France 32%, Allemagne 2,1 %, Italie 2,3%, reste de l’Europe 6,9%).

Les organisateurs viennent d’ouvrir l’inscription. Les exposants peuvent dès maintenant commander sans frais un dossier d'admission auprès du secrétariat général du Salon international de l'automobile (tanja.walther@palexpo.ch) et s’inscrire ensuite directement en ligne. Le délai d’inscription a été fixé au 15 juillet 2013.

L’attribution des stands se fera d’ici septembre prochain, moment de la confirmation définitive des emplacements. « Nous sommes confiants. Les 7 halles de Palexpo qui représentent 110'000 m2 de surface d’exposition seront à nouveau occupées, » déclare Me Maurice Turrettini, Président de la manifestation.

Seule exposition internationale de l'automobile reconnue par l'OICA (Organisation Internationale des Constructeurs Automobiles) qui soit annuelle en Europe et membre du "Top 5" mondial, le Salon de Genève tiendra sa 84ème édition à Palexpo du 6 au 16 mars 2014.

Genève, le 30 mai 2013

Artist disassembles Saab 900 and puts it in 700 jars as art project.

The artist Lars Andersson Schaar from Fengersfors in Åmål came across an unusual idea, to dismantle his own Saab 900 into small pieces and then place them in close to 700 jars as museum pieces.
Hes idea came from a visit at an old museum where they keeped old animals preserved in jars.
He is playing arja saijonmaa for the car while he is Disassembling it. He is comparing this art project to the society, which he thinks i being disassembled...

http://www.svd.se/kultur/plockade-isar-en-saab-900_8213426.svd


mercredi 29 mai 2013

Prochainement/Soon

... Saablog-in vous parlera notamment du Festival de Trollhättan, des projets pour les véhicules électriques en Europe, de Saab Automobile Parts et d'autres évènements à rajouter à votre agenda!


... Saablog-in will report on Saab Festival in Trollhättan, European projects for EVs, Saab Automobile Parts and some others Saab related subjects... To be continued ;)

mardi 28 mai 2013

(MàJ) Retour sur la "big affaire" de la semaine dernière... [FR]

[Mise à jour 30/05/2013] Spyker a fait un communiqué de presse mis en ligne sur son site avant-hier.

Spyker annonce à la suite d'une semaine de rumeurs médiatiques médisantes à propos de son PDG M. Victor Muller et d'une enquête concernant une supposée fraude fiscale de 2010-2011 impliquant Saab Automobile AB, le procureur du district de Gödeborge a confirm" que M. Muller n'est pas un suspect et sera invité à un entretien après l'été, peut-être en octobre 2013.

Il a été aussi confirmé que Spyker n'est en aucune façon impliquée en la matière. Aucun autre commentaire ne sera fait dans l'immédiat.
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Saab Toilets
Séquence papier chiotte
la semaine dernière...
... pendant que je buvais du cidre
et faisais bronzer ma Saab
sous le soleil breton
Quand la justice ou le journalisme cède la place au mercantilisme des médias au niveau de ce qu'est Lada à l'histoire du design, il faut s'attendre au pire. Mais le pire dans l'actu de la semaine dernière n'était pas le fait reproché à des anciens dirigeants de Saab mais bien celui d'agissements médiatiques (pour ne pas dire hystériques) d'un procureur suédois...


Souvenez-vous que vous vivez en France, dans une République, une démocratie, aux largesses parfois douteuses et dont le précédent ministre du Budget (pour ne prendre que cet exemple) a reconnu publiquement aux termes d'une enquête de quelques mois avoir volontairement commis une fraude fiscale. A-t-il été arrêté alors que des faisceaux d'indices graves et concordants le mettaient en cause? Non point! D'ailleurs il est toujours libre de ses mouvements à l'heure qu'il est alors qu'il est mis en examen depuis le mois dernier - heureusement, car je ne vois pas ce qui justifierait une garde à vue pour ça...

Et bien, toujours dans l'Union Européenne, dans un pays où les tabloïds n'attendent que de pouvoir pourrir le prochain personnage public pour vendre leur papier chiotte, dans ce beau pays de Saab que j'aime mais où - non, décidément - tout n'est pas si rose (même dans les banlieues de Stockholm), un procureur dénommé Olof Sahlgren a affuté ses couteaux pour enfin se faire un nom. Grâce à lui, le "journal" Svenska Dagebladet ou Dagens Industri se sont refaits les dents, Reuters a pris son dû et - c'est partiiiii, les blogs de news ont recraché leur bouillie... Quoi, vous ne savez pas de quoi je parle?
- "Saab : Victor Muller dans le collimateur de la justice suédoise" (blogautomobile)
- "Saab: trois dirigeants derrière les barreaux" avec une image bien accrocheuse (idem)
- "Les anciens dirigeants suspectés d'évasion [sic!] fiscale" (palme de l'invention au blog auto)
- qui devient un post plus loin : "Fraude fiscale chez Saab, Victor Muller dans le collimateur de la justice suédoise"
- Même Cara. y va: "Trois anciens cadres de Saab arrêtés pour fraude"

La minute pénale:  

Une "arrestation" est définie à l'article 73 du Code de procédure pénale. "Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d'une peine d'emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l'auteur et le conduire devant l'officier de police judiciaire le plus proche". L'article 73 définit l'appréhension. Merci wikipédia!
Pour l'heure il ne s'agit donc pas d'une arrestation au sens pénal français!!!
Mais bien d'un mandat d'amener devant un procureur à proprement parler, dans le cadre d'une enquête judiciaire, sachant que le juge d'instruction n'existe pas en Suède et que ses pouvoirs d'investigations sont dévolus au Procureur.

Qui est concerné par cette affaire?



Il s'agit de Kristina Geers, avocate d'affaire internationale brillante, ayant travaillé comme Directeur des Affaires Juridiques chez GM puis Saab, devenue enfin membre du Conseil d'Administration de Saab Automobile de 2010 à juin 2011, elle fut l'un des plus grands soutiens de la firme suédoise dans les pires moments.

Il s'agit également de Jan Ake Jonsson, pur produit de General Motors qui s'est illustré en Asie et aux Etats-Unis comme vice-président des Ventes et du Marketing, puis à la tête de la filiale du groupe, Saab Automobile AB, de 2005 à 2010, puis enfin directeur exécutif jusqu'en février 2011, date à laquelle il a démissionné.

Un troisième dirigeant, moins connu, est concerné, Karl G Lindström qui a été Directeur des Affaires Financières de Saab de l'ère Spyker.

Enfin, en toile de fond, Victor Muller qu'on ne présente plus ici, serait visé sur le fond de l'enquête selon les rumeurs des médias suédois colportés toujours par ces blogs de niouses... Mais aucune procédure contre lui n'a été intentée à ce jour, pas même une audition ou un courrier...

Que s'est-il passé?

Ils ont été interpellés pour être amenés en "garde à vue" et, pour Kristina Geers, carrément empêchée d'aller chercher ses enfants à la Kindergarten. Le procureur à l'origine de ces arrestations agit au nom du Trésor Public suédois. Ont-ils été entendus avant ou questionnés sur l'objet du crime qui leur est reproché? Jamais. Sont-ils connus pour des tentatives d'infraction ou infraction au fisc ou autre ? Pas d'avantage.
Là, vous vous dites: "ben s'ils sont amenés devant un procureur, c'est que quand même ils ont dû commettre un délit". Ben voilà, c'est ça la présomption de culpabilité et les médias s'en chargent bien. Et bien ils ne sont même pas inculpés à ce stade de l'enquête.

Que leur reproche-t-on exactement?

On leur reprocherait une dizaine de factures réglées qui auraient été mal comptabilisées et qui auraient privé ainsi le Trésor Public (l'URSSAF suédois en particulier) d'un manque à gagner. Là, vous ne me croyez plus, je vois... Et pourtant... "c'est authentique!" comme le dit mon ami Lucchini. Et c'est grave car jamais la Suède n'avait vu de telles arrestations pour des infractions fiscales, sans qu'AUCUN indice de preuve ne soit rapporté par le procureur, ni les parties.

Je ne vous dirai pas ici si ces gens sont innocents ou coupables car je ne peux pas le savoir même si on a du mal à concevoir que des personnes comme K. Geers et J. A. Jonsson (rigide comme un pasteur calviniste genevois) puissent être accusés de fraude fiscale quand on les connaît un peu... Mais si j'avais dû titrer un post à ce sujet la semaine dernière, j'aurais écrit plutôt quelque chose comme: "Un procureur fait la une des médias en convoquant trois anciennes personnalités de Saab".

Clairement, ces trois anciens cadres dirigeants de Saab Automobile AB (société aujourd'hui liquidée), étaient jusque-là réputés pour leur intégrité. Ils ont été choquées à mort et sont ressorties de leur garde à vue aussi bouleversés qu'hébétés tant rien sur le fond de ce qu'on leur reproche n'a pu être étayé!

Sur le fond, ce qu'il faut déjà savoir:
D'abord, non, pour l'instant en tous cas, il n'y a aucun élément d'évasion fiscale comme on n'a plus le lire sur les blogs de news citant eux-même Reuters, citant lui-même SVD.SE citant lui-même un "spécialiste" de ce genre d'affaire. Ce serait trop long de vous expliquer le fil, mais je vous assure que sur le fond, il y a plus de supputations colportées par les médias suédois et Reuters que de faits exposés.

La parole est au procureur en chef 

via P4Väst:

"Il n'est pas étonnant que nous entendons différentes personnes impliquées. Je ne veux pas me prononcer sur ce que les gens pensent à propos des auditions", dit le procureur en chef Olof Sahlgren. Les enquêteurs et Olof Sahlgren vont analyser les données à l'issue de l'interrogatoire des trois cadres de l'ancienne direction de Saab. Si on doit s'attendre à une poursuite de la procédure, Sahlgren ne fait aucun commentaire : "Je ne contrôle pas tout seul cette affaire. Il faudra un certain temps pour des raisons diverses. Mais je ne veux pas spéculer sur une éventuelle inculpation. Une fois que nous aurons réuni tous les documents et entendu toutes les personnes nous déciderons en fonction des preuves réunies", dit-il. 
Autrement dit, en jargon d'avocat: il a rien, mais il cherche et pour cela, il arrête et jette l'opprobre sur 3 anciens cadres. Jan Ake Jonsson a dû démissionner aujourd'hui du Conseil d'Administration de sa compagnie...

Alors que Kristina Geers, via sa page Facebook a exprimé son mécontentement face à la manière dont elle a été traitée, le procureur en chef Olof Sahlgren répond que "tout s'est déroulé normalement":
 - C'est une méthode très usuelle quand il s'agit d'entendre plusieurs personnes soupçonnées d'être impliquées dans un délit (sic, c'est toujours "authentique, je n'ajoute rien") Il s'agit d'une infraction grave [présumée, j'ajoute ici, en républicain français que je suis], dit-il. - Nous avons agi de cette façon sur mes ordres pour nous assurer que ces personnes n'aient pas le temps de communiquer les uns avec les autres avant et de parler ensemble. Par conséquent, nous avons choisi de procéder de cette façon [de les arrêter], cela est parfaitement normal."

Les contrats de rémunération auraient privé le fisc suédois d'une ressource.

Il semble que ces personnes ne soient pas directement visées par l'enquête, car nous n'en sommes ici qu'au stade d'une investigation en matière fiscale. Voici les faits que nous connaissons. Victor Muller a bénéficié, ainsi que Geers et Jonsson de rémunérations, non pas comme salariés, mais comme consultants. Voilà le crime principal dans l'immédiat! (Il y a peut-être autre chose mais j'ai eu beau fouiller comme un dingue sur tous les sites, je n'y ai lu que des suppositions sans le moindre témoignage probant ni même une parole de procureur significative.).

Pour le fisc suédois, quand vous êtes consultants au service d'une seule entreprise (Saab en l'occurence) et que c'est votre seule activité économique, votre contrat de prestations peut être requalifié en contrat de salarié avec les charges sociales et les impôts à la source qui s'y rattachent. C'est sur ce fondement que Victor Muller a dû payer 236.000€ de redressement fiscal en charges sociales et taxes en 2012, sur la base de rémunérations touchées en 2010-2011.

Pourtant, à l'heure actuelle, il y a des soupçons et une enquête mais 0 inculpation. Or si vous avez lu les titres des blogs de news, vous avez certainement cru le contraire, pas vrai?!

Écoutons Victor Muller:

"Le contrat de rémunération dont j'ai fait l'objet a été approuvé par l'Office de la Dette suédoise et il a été discuté avec les autorités fiscales par notre département juridique. Les autorités fiscales ont décidé en 2012 de considérer les managements fees comme un salaire et m'ont redressé pour 236.000€ d'impôts que j'ai payés totalement en novembre dernier. A partir de là, j'ai intenté un procès contre le fisc suédois pour contester ces décisions sur de nombreux fondements. 
Le plus pertubant est qu'AUCUNE décision judiciaire n'a été rendue par la Justice sur cette affaire. Pourtant le procureur a perquisitionné les bureaux de Spyker avec pas moins de 30 agents de police et a arrêté (puis libéré) Jan Ake et Kristina. J'échoue à essayer de comprendre comment cela peut être possible". (source Saabsunited)

Ecoutons enfin Kristina Geers

...qui a parlé au Gothenbourg Post:
"J'ai été arrêtée parce que la comptabilité n'a pas été correcte et que je suis donc suspectée d'avoir rendu le contrôle fiscal plus difficile selon la Police. Je ne vois pas comment le département financier de Saab aurait pu rédiger ces factures (incriminées) autrement que comme des prestations de conseils (ce qui se fait très couramment pour les dirigeants d'entreprise) puisqu'un contrat de prestations de conseils en était le fondement. Ce contrat était tout à fait standard.
Ce qui se passe maintenant est surréaliste et hors de toute proportion concernant ce qui est en jeu. Mais je suis confiante sur le travail que j'ai accompli pour Saab. (...) Je ne comprends toujours pas pourquoi la brigade financière ne m'a pas contacté par téléphone ou une audition normale.
J'ai toujours été là pour répondre aux liquidateurs judiciaires et aux autorités fiscales, au Bureau de la Dette ou à la BEI ou n'importe quelle administration: tous les documents et archives sont disponibles.
Je m'attends à ce que le procureur laisse tomber les suspicions le plus rapidement possible."

Au terme de cette courte "audition" et de vos propres recherches de sources, de témoignage, de citations, de documents, je suis sûr que si vous relisez les gros titres des blogs de niouses, vous verrez sans doute les choses un peu différemment.

Aujourd'hui, je ne peux pas présumer de l'issue de l'enquête, ni des soupçons qui pèsent sur Victor Muller ou d'autres et ce n'est pas mon rôle que de rendre la justice. Par contre, ce que j'ai essayé de vous apporter, ce sont des éléments de compréhension à la lumière desquelles vous vous ferez votre propre opinion. L'avenir nous dira si les allégations du procureur en chef sont fondées, en dépit de cette "arrestation" musclée qui a coûté aujourd'hui le poste de Jan Ake Jonsson au Conseil de Surveillance de la nouvelle société qu'il l'avait engagé l'an dernier.

Pour finir en beauté, si vous comprenez l'anglais ou que Google Traduction est votre ami, lisez ce magnifique article de Steven W. sur Swadeology.com. Un article comme on en lit plus assez. Superbe. You know too, Swade, what the Real Saab is but you may be the best to know how to write about it! Thanks for you most refreshing contribution ;)

dimanche 26 mai 2013

NEVS continue de travailler dans l'ombre

NEVS avance dans son processus de redémarrage de la production. Ce redémarrage a, toutefois, pris du retard et n'est pas prévu avant la rentrée .
Mais le recrutement se poursuit ainsi que la signature de contrats avec des fournisseurs.
Le dernier en date a été signé entre NEVS et la société Techroi Fuel System. Il concerne la fourniture de réservoirs à carburant.
C'est la création sur site à Trollhättan, de 50 emplois supplémentaires.

Source sveriges radio


jeudi 23 mai 2013

The Saab Shop : de la pièce neuve pour les moteurs 2 temps Saab !

Le Saab Enthusiasts Club of UK nous annonce la mise en ligne imminente d'un nouveau site de ventes en ligne de pièces destinées aux Saab des années 50 et 60 dotées du fameux moteur 3 cylindres à 2 temps.

"Le Saab Shop se lance bientôt avec de nouveaux produits passionnants spécialement conçus pour le moteur 2-temps, comprenant par exemple les tuyaux d'eau en silicone, des rubans de toile authentique proches des versions originales 50s/60s, lignes d'échappements, joints de portes en caoutchouc et bien plus encore! Plus d'infos à suivre ... A faire suivre à nos amis strokers!

Un contact : thesaabshop@hotmail.co.uk


mardi 21 mai 2013

Sonett III Chased by Triumph Tr4A

I'm lucky enough to sit in the Sonett!

Swedish Day UK 2013. Final report.

Swedish Day UK 2013.

Swedish Day 2013 was another great success but the order for good sunny weather must of got a bit lost as the skies decided to give us a bit of rain just after 1pm.

As in the last few years the weekend started on Saturday evening with another successful Carvery at The Sparkford Inn. 28 Swedish Fans sat down and enjoyed a three course meal followed by lots of chat until closing time.
Many of our friends from Europe were there sharing their love for both Saab and Volvo.
The car park was full of Swedish cars including a Rally ready Volvo 122 and a Saab 900 Toppola.

The day of the show saw Alex, myself, our families and members of the South West Saab group turn up at 8.30am to get things organised,

Some gazebos were erected and flags were put up to fly in the cool breeze. The Volvos and Saabs started to arrive around 9.30, and there was a steady flow of Swedish vehicles driving through the gates. As in previous years, they were parked as they arrived therefore having a nice mixture of Cars on display. This year it also included seven trucks who looked very proud parked looking towards the show field.
By 12.00am nearly 200 vehicles had received their welcome packs. The local scout group happily parked the cars for us and as last year turned out looking very nice. There were opportunities during the day to have photo shoots with like models if you wanted. I want to thank Lyde Road Scouts at this moment for their great help in organising the parking.


By the end of the day we had had almost 200 different Swedish vehicles on display for all to see. It was great to talk to so many enthusiasts and to see so many people smiling all day.

The variety of Swedish cars was brilliant. The older cars were there, a couple Volvo PV544s and a couple of Volvo 1800's, a few Saab Two Stroke’s including a Saab Sonett and a Saab 92. The cars ranged from the 40’s right up to the most modern of the two brands.

The Saabs, Scanias and Volvos came from all four corners of the UK, and were joined by many of our friends from mainland Europe.

The other attraction of being at Haynes was the Museum. Everybody who signed their car in received a reduced rate to enter the Haynes International Museum. A raffle took place with many great prizes. I want to thank the many wives of the South West Saab group for looking after the many duties that go on during the day.

During the day there were ten judging competitions going on. Three were named “The Most Admired Volvo, Saab and Truck”and was sponsored by "Chris Knott Insurance" and "Tailored Transport". Each entrant was given the task of choosing their Most Admired Volvo, Truck & Saab at the show. Another was “Best in Show”, sponsored by DCA Saab Specialists. The local Saab garage "Astley Saab" was there to choose their own favourite Saab. Andy and Lynn from "Send Fresh Chocolates" chose his favourite Volvo at the show. Andy Briggs chose his favourite "Young Swede" and Chris Hamley gave an award to the "Furthest Travelled" T R Autos introduced a new award entitled "Best Modified Swede" and Etienne from Saablog-in asked the scouts to choose their nicest vehicle there.
A big thank you to all the sponsors for supplying the trophies.

The 10 prizes at the 2013 show were awarded like this:
  • The Chris Knott “Most Admired Saab” chosen by the people at Swedish Day was presented by Paul Channer to Anne & David Dalimore with their Saab 99 Turbo.
  • The Chris Knott “Most Admired Volvo” chosen by the people at Swedish Day was awarded by Paul Channer to ???????? and his Volvo P1800.
  • The Tailored Transport "Most Admired Truck" went to Daren Moore and his Scania R560.
  • Send Fresh Chocolates "Favourite Volvo” was awarded by Andy to ?????? and his Volvo 1800.
  • “Astley Saabs Favourite Saab” was presented by Stuart to Tony Parkhurst and his Saab Sonett 2.
  • DCA Saab Specialists "Best in Show" was presented to Andy Boorman and his Saab 99.
  • Andy Briggs Property Services "Favourite Young Swede" went to Os Reid with his Saab 9-3 Aero.
  • The Chris Hamley "furthest travelled" went to Peter De Ketelaere who travelled across from Belgium.
  • T R Autos presented an award to their "Best Modified Swede" and John Skaar with his Saab 99GL were the lucky winner.
  • And the local scouts helped Etienne from Saablog-in to choose their "Favourite of 2013" The winner was ???? with his Volvo 122

Links to pictures can be found at www.swedishday.co.uk. A year book will be available about a month after the show, again, check the website for details.


I would like to thank everybody for supporting this event, the helpers, the scouts, the nine sponsors mentioned above, Matt and Haynes Museum for the location, my friends Alex & Isabel, Mike & Marion, Mark & Carol and Arthur from the local Saab owners group (SWS) for their fantastic help on the day, the internet forums and blogs, for their support and of course, my wife Kerry and daughter Azabeth. But the biggest thank you goes to all the owners of those lovely Scanias, Saabs and Volvos that came along on the day.

Next years show will be held on Sunday the 11th May.

samedi 18 mai 2013

NEVS poursuit encore le recrutement de son personnel (MàJ)

NEVS: More new job postings

Mise à jour 18/05/2013 #Rémi
Un bon nombre de postes ont déjà été pourvus mais d'autres nouveaux ont été ouverts cette semaine. Parmi ceux-ci, NEVS recherche - sur place bien entendu - 6 gestionnaires des achats. Voilà un signe qui ne trompe pas sur le plan d'exploitation de NEVS: si officiellement la décision de mise en production de 9-3 à moteur thermique n'est pas encore prise, toujours est-il que le repreneur des actifs de Saab Automobile à Trollhättan se prépare désormais à passer aux phases de pré-productions, pré-assemblages, tests, essais, homologation, etc. En un mois, près d'une cinquantaine de postes ont été ouverts. Le recrutemement semble aller vite, preuve qu'un bon nombre d'ingénieurs à Trollhättan attendaient ce moment. Restent les postes à responsabilités clés qui couteront sans doute chers à NEVS puisqu'il va falloir convaincre que la situation de 2011 ne se reproduira pas de si tôt. Gageons que le consortium sino-suédois a les moyens. Sa détermination est sans doute à la mesure de son silence studieux...

NEVS has posted a few more jobs on their website. You will notice that they look now for 6 buyers, which could mean that the 2nd gear to preproduction tests is likely already in. 
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(12/05/2013) L'effectif d'employés y compris ceux sous-traitant pour les pièces de carrosserie achetées par Saab Automobile Parts doit désormais dépasser les 150.

Le plan d'affaire de NEVS est de lancer une Saab électrique au courant du premier semestre 2014. NEVS envisage néanmoins toujours de produire des Saab à moteur conventionnel sur le châssis Epsilon et aurait trouvé un partenaire motoriste pour cela. La décision de remise en production d'une 9-3 à moteur thermique n'est toutefois pas encore arrêtée mais le contact pris auprès des 500 fournisseurs nécessaires va dans la bonne direction. Rien de nouveau officiellement de ce côté donc sinon que le recrutement semble s'accélérer doucement :

"Our Engineering department is now creating a strong foundation of skills
and we are therefore looking for..." (NEVS)

Depuis début Mai, plus de 30 nouveaux postes sont à pourvoir à Trollhättan. La plupart sont des postes de cadres. Les domaines d'activité sont la logistique, la carrosserie-presse, la direction d'équipes de production, l'ingénierie spécialisées dans les tests réglementaires, l'intérieur et l'extérieur, le design, la mécanique, l'électronique, la transmission, la sécurité active, etc. En lisant les descriptions, il s'agit réellement de constituer des équipes de cadres structurées à long terme pour dans un deuxième temps permettre l'intégration de masse des employés au moment d'une mise en production de série. Tout cela paraît donc plutôt une très bonne nouvelle!

Une belle vidéo de Saab 900 OG

Springtime Video: Saab 900 convertible OG


Allez, on y croit, on va pouvoir bronzer bientôt. Bon week-end!

jeudi 16 mai 2013

Les poignées en cuir typées "Hirsch" de nouveau disponibles pour les Saab 9-3 (2002-2012) [MàJ]

Les poignées en cuir "Hirsch" à nouveau disponibles
grâce à un distributeur  Saab allemand

L'information nous vient de Tom du blog Saab allemand Saabblog.net. Alors que Hirsch est en train d'arrêter progressivement la commercialisation de ses accessoires après-vente pour Saab - de façon provisoire espérons - et doit s'orienter vers d'autres marques, certains produits très demandés étaient rapidement arrivés en rupture de stock au courant de l'an dernier déjà.

Poignée intérieure d'origine
Parmi les produits Hirsch les plus demandés et pour lesquels il n'y avait plus de stock existant, les fameuses poignées intérieures (2 x portes avant, 2 x portes arrière et 2 x centrales) pour 9-3 (2002-2012) dont l'apparence des pièces d'origine Saab manquait d'un soupçon de luxe.

Et bien l'ancien sous-traitant de Hirsch, une société allemande, serait prête à refaire des séries de ces accessoires. Tom nous en fait la primeure sur son blog aujourd'hui et force est de constater que la nouvelle s'est rapidement répandue sur la saabosphère.

Saab Stephan est un vénérable concessionnaire passionné de la marque Saab (et Volvo) en Allemagne: il a décidé de commercialiser cet accessoire. La qualité du produit sera identique à celle de Hirsch Performance puisqu'il s'agit donc du même fabricant. Les prix proposés par le concessionnaire comprennent les frais de port pour l'Union Européenne :

  • Saab 9-3 (2002-2012) Sport Sedan et Sport Hatch
    • Poignées intérieures en cuir pour les 2 portes AV et AR, la poignée de frein à main et la poignée insert décorative: 390,00€
  • Saab 9-3 (2002-2012) Cabriolet
    • Poignées intérieures en cuir pour les 2 portes AV , la poignée de frein à main et la poignée insert décorative: 330,00€
A gauche la version Hirsch, à droite la poignée d'origine

Vous pouvez passer dès à présent commande auprès de la concession Stephan Automobile via M. Elmar Valentin (e-mail dans le lien) Tél: 05324-4034. 

NB: Je ne sais pas encore si notre interlocuteur parle français (allemand, c'est sûr, anglais probable) ni les conditions d'acheminement (incluse dans le prix pour l'Allemagne) mais je devrais pouvoir vous en dire plus dans quelques temps puisque je vais prendre contact avec la concession rapidement... 


Selon Tom, si la demande de tableau de bord en cuir se fait aussi pressante, il est envisageable que le concessionnaire commercialise aussi une nouvelle série... Vielen Dank Tom für diese gute Nachricht.

Swedish day 2013 (part 2)

Some more photographs of this year Swedish day!















Thanks a lot Robin, for this great event again!

By the way I'm still in UK and taking some more happy times ;) (postcard)






lundi 13 mai 2013

Swedish day UK 2013 first report

Photos & Video courtesy of Trollpowersaab

2400

C'est le chiffre du jour, soit le nombre de composants d'une 9-3 à moteur conventionnel;

Ces pièces sont achetées sur la base d'un carnet d'environ "500 fournisseurs" nous rappelle Just Auto (via Automotorsport.se) aujourd'hui, dans un article de synthèse qui reprend différents éléments recueillis auprès de NEVS ces mois derniers.

Saab 9-3 Griffin
Photo: Saabrobz on FlickR

NEVS entend en effet toujours remettre en production une 9-3 restylée en version essence et diesel au cours de cet automne 2013.
"Nous recrutons du personnel pour être prêt quand la production démarrera", a déclaré le porte-parole de NEVS, Mikael Östlund. "Cela ne signifie pas que nous avons déjà commencé la production puisque nous sommes toujours en négociations et discussions avec les fournisseurs."
Toutefois, il faut savoir que "80% des composants de la 9-3 à moteur conventionnel seront identiques à la 9-3 électrique", ce qui simplifie finalement la négociation avec les fournisseurs. Ils n'annoncent pas encore de volume, peut-être d'ailleurs ce qui pose problème puisqu'on sait que les prix des fournisseurs sont basés sur des engagements de volume annuel minimum.

dimanche 12 mai 2013

Edito: Trollhättan, Terre Promise? [FR]

Matt Damon dans Promised Land de Gus Van Sant
Je suis allé voir récemment le dernier film de Gus Van Sant, Promised Land. Ce n'est pas un film d'action et – j'ajoute par précaution – il n'y a pas de Saab mise en scène dedans.
Steve Butler, représentant d’un grand groupe énergétique, se rend avec Sue Thomason dans une petite ville de campagne. Les deux collègues sont convaincus qu’à cause de la crise économique qui sévit, les habitants ne pourront pas refuser leur lucrative proposition de forer leurs terres pour exploiter les ressources énergétiques qu’elles renferment. Les choses ne vont pas se passer aussi facilement alors qu'un enseignant respecté critique le projet et qu'un activiste écologiste va affronter Steve aussi bien sur le plan professionnel que personnel… 
Alors que le parti pris du réalisateur est plus intimiste que politique ou économique et social, il fait néanmoins écho à quelques discussions récentes que j'ai pu avoir avec quelques amis saabistes, inquiets avec raison peut-être de l'avenir de Saab à Trollhättan. C'est un édito un peu atypique et surtout très long où j'évoque de façon plus approfondie une approche économique au-delà de Saab et du secteur de l'automobile. C'est peut-être un peu technique, j'ai essayé de simplifier beaucoup. Passez au post suivant si vous êtes fatigués là ;)

L'exploitation du gaz de schiste aux États-Unis constitue actuellement l'un des leviers les plus puissants pour faire repartir l'économie du pays pour les 10 prochaines années selon certains analystes. Je ne vais pas ouvrir le débat du « pour ou contre » car ce n'est pas ici ce qui m'intéresse. Dans le film de Van Sant – et dans la réalité – nous assistons aux États-Unis à une nouvelle « ruée vers l'or » - aujourd'hui c'est le gaz de schiste – dans des zones que l'industrie a désertées et où les gens survivent avec l'agriculture et des aides d’État surtout. La question des ressources naturelles comme puissance de feu économique dans des pays de plus en plus désindustrialisés se pose avec une acuité particulière. En négatif, par contraste, en l'absence de ressources naturelles, on doit pouvoir comprendre les opportunités et les menaces que constitue la délocalisation des outils de production dans l'automobile. Une autre ressource ne doit cependant pas être oubliée...

Je vais faire un très long excursus économique maintenant, avant d'essayer de retomber sur mes pieds en gardant à l'esprit une question : NEVS, le repreneur des actifs de Saab, va-t-il délocaliser les productions en Chine ?

Pourquoi la croissance de la valeur ajoutée, les fameux « points de croissance de PIB », est-elle un indicateur si important pour notre quotidien ?

La valeur ajoutée, c'est, comme son nom l'indique, la valeur d'un travail (intellectuel, artisanal, industriel ou commercial) ajoutée au produit vendu, au chiffre d'affaires. Elle est égale au produit des ventes de biens et services moins les achats de matières premières, de composants intermédiaires, les charges courantes et la sous-traitance. La valeur ajoutée doit être suffisante pour payer ensuite les salaires, amortir les investissements et enfin générer une capacité d'autofinancement pour financer les futurs développements.

Pour simplifier ici, je vais sortir des normes comptables: j'utiliserai l'expression « matière première » à la fois pour désigner la matière première (pétrole, acier, etc.) stricto sensu, mais aussi les composants intermédiaires (une pièce achetée à un tiers et que j'utilise pour mon produit final), le « savoir-faire » (qui est inclus en principe dans les salaires et non dans la valeur ajoutée) et même l'argent car, même si cela n'a rien à voir avec ma production, il est certain que l'argent dont je dispose (par autofinancement ou dette) a un effet de levier s'il est investi en actif productif mais aussi un coût qui varie et que doit aussi couvrir la valeur ajoutée que j'espère dégager – l'industrie est gourmande de « savoir-faire » et de liquidités.

Si votre ratio valeur ajoutée/produit est faible, toute augmentation du prix de vos matières premières – que cette matière première s'appelle donc l'argent (la dette a bien sûr un effet de levier), le pétrole, l'agriculture, le savoir-faire (savoir technologique et main d’œuvre), etc. – va ralentir mécaniquement votre capacité à investir. Or aucune matière première n'a un prix fixe. Tout est question d'offre et de demande. Si le prix de la matière première augmente, cela a des conséquences mécaniques sur l'emploi, le pouvoir d'achat et la demande intérieure.

Étant donné l'interdépendance de l'économie avec une quantité de paramètres extérieurs à l'économie elle-même, le taux de croissance 0 n'existe pas en réalité : soit on monte, soit on descend. A la rigueur on lisse le tout avec de la dette – ce que fait le Japon – pour éviter la décroissance. Tout est spirale, ascendante ou descendante. On peut bien lutter empiriquement contre les bulles de croissance pour éviter les chutes mais, fondamentalement, c'est contraire au principe même de l'économie. Un secteur a le vent en poupe, il attire les capitaux, les financiers revendent les capitaux de plus en plus chers, chacun prend sa valeur ajoutée au passage et ça monte, ça monte, ça monte. Et quand un jour le doute survient, ça repart en sens inverse et ça fait mal car dans la chaîne économique, il y a les gros qui ont les moyens d'anticiper et les petits qui ne voient rien venir et se prennent le mur. C'est injuste ? Oui. Si on peut lutter contre les inégalités économiques a posteriori, a priori ce n'est pas possible, sauf à supprimer la liberté économique...

Bref, pour conclure rapidement ce premier point, ce qui compte pour une région ou un secteur économique donnés, c'est sa capacité à s'enrichir, à ajouter de la valeur à ce qu'elle vend pour non seulement rémunérer socialement le travail mais aussi générer une rentabilité finale suffisante pour pouvoir réinvestir ensuite.

Pour ajouter de la valeur, il n'y a pas 36 solutions ! Soit vous êtes assis sur un tas d'or et vous venez de le découvrir, soit vous avez de l'imagination et vous créez un nouveau produit ou service que tout le monde veut ; éventuellement vous réduisez au passage le plus possible vos coûts de production et misez sur des volumes de production très importants pour compenser un ratio valeur ajoutée/produit faible.

Quand vous avez du pétrole comme la Norvège, ça simplifie beaucoup les choses. Quand vous n'avez pas de matière première en quantité suffisante pour faire de la croissance, c'est très simple, il faut que vous ayez un savoir-faire qui s'exporte sinon je ne vois pas comment une région peut s'enrichir à long terme si elle tourne en circuit fermé ! Les pays qui ont la matière première (pétrole, gaz, capitaux, haute-technologie) et dont vous avez besoin pour produire votre produit génial-que-tout-le-monde-veut-acheter vont vous fournir. Vous vendrez ensuite vos produits finis/services et vous prendrez votre ajout de valeur en caisse pour 1° vivre le présent (= consommer) et 2° prévoir le futur (=investir ou épargner).

[Petite parenthèse ici, la dette financière (celle des États ou des ménages) n'est pas un problème en soi quand elle finance le futur : une dette d'investissement, si l'investissement n'est pas trop risqué, est une dette saine si le coût de la dette est inférieur à la valeur ajoutée du produit de l'investissement (que ce soit un produit fini ou un placement d'ailleurs). Une dette qui finance la consommation courante (que ce soit la dette de la Sécurité sociale ou le crédit revolving) n'a pas vocation à durer au-delà d'un cycle économique : elle peut stimuler l'économie provisoirement mais ne génère pas à elle seule l'achat d'actifs sources de plus-value]

Le problème n'est pas d'acheter la matière première (pétrole, agriculture, argent ou savoir-faire) chère ou pas chère, aux chinois ou aux allemands ou chez nous... Le problème est de pouvoir ajouter suffisamment de valeur à cette matière première pour pouvoir - je me répète - 1° vivre (suppose donc un train de vie corrélé au pouvoir économique) et 2° prévoir (anticiper les marchés en investissant ou en capitalisant selon les cycles). Si ce n'est pas le cas, outre la réduction de voilure qui s'impose de bon sens (réduction des coûts), on doit veiller à ce que la valeur ajoutée produite ne parte pas ailleurs; on peut par exemple taxer les importations de produits ne générant pas de valeur ajoutée chez nous et qui ne sont pas de première nécessité. Attention toutefois à ne pas vexer des pays dans lesquels nous exportons beaucoup (les Allemands ne sont qu'à moitié rassurés par la taxation des panneaux solaires chinois que veut l'UE parce que la Chine représente un grand marché pour leur secteur automobile). En affaires, on ne peut pas vouloir le beurre et l'argent du beurre. Si je taxe les importations, il vaut mieux le faire avec des pays qui n'achètent pas trop mes produits ou qui ne me vendent pas des matières premières « vitales » sinon on peut s'attendre au retour de bâton... A moins que... je m'unisse avec d'autres pays, par exemple dans un cadre régional plus large pour peser plus lourd, ce qui est (était?) la vocation de l'Union Européenne et qui, selon moi, est la seule voie possible pour que nous puissions négocier avec les grands, à condition d'avoir enfin un gouvernement économique commun, ce qui est très loin d'être le cas. A part l'Allemagne, tous les pays de l'Union Européenne ont une balance commerciale déficitaire avec la Chine...

Quand vous n'avez pas de ressources naturelles en quantités suffisantes pour alimenter la machine économique, l'exportation est incontournable pour enrichir le pays. Mais encore une fois, il s'agit de faire de la valeur ajoutée en exportant. Si mon prix de produit à l'export me coûte 50 en matières premières ou composants importés et 10 en charges d'exploitation, il ne me reste que 40 en valeur ajoutée. Dans cette vision partagée par la plupart des gouvernements occidentaux, l'exportation de services a le vent en poupe vu son ratio de valeur ajoutée/produit vendu naturellement très élevé. Au point qu'on oublie parfois que beaucoup de services sont incorporés dans la chaîne industrielle (design, ingénierie, marketing, logistique, etc.) elle-même.


Revenons maintenant à Trollhättan...
Depuis la faillite de Saab Automobile AB (décembre 2011), cette ville suédoise de 55.000 habitants a un taux de chômage qui dépasse les 16%, ce qui est beaucoup pour la Suède.
Avec le recul que nous avons aujourd'hui (vu le silence radio de NEVS nous "offre" pour cogiter), on peut se demander finalement quelle est la matière première dont Saab a manqué le plus pour qu'on en arrive là (alors que nous sommes tous encore à admirer les produits de cette marque): Saab a-t-elle manqué d'argent ?
- Oui à court terme, pour éponger les pertes, les liquidités n'étaient plus là. Mais pourquoi ?
- Dans un secteur éminemment concurrentiel où le coût du travail et l'import de composants bon marchés restent une donnée importante (la valeur ajoutée est faible par rapport au coût du travail et à celui de la distribution), ce qui a surtout fait défaut à Saab, c'est une vraie stratégie de marchés pour valider un business plan et attirer les énormes capitaux nécessaires au fond de roulement... Aucun financier n'est assez fou pour aller verser à flots des milliards dans une industrie fortement concurrencée qui vend un produit à valeur ajoutée très faible, avec des composants pour beaucoup importés et un business plan obscur au regard des chances de succès commercial et dépourvu d'une analyse suffisamment fine sur les échecs commerciaux passés.

Pour que Saab sorte du lot (des constructeurs généralistes semi-premium), il fallait soit s'orienter complètement sur le luxe où la valeur ajoutée est plus élevée par produit vendu, soit s'ouvrir d'urgence sur des marchés à fort potentiel de croissance comme... la Chine pour monter en volume et surtout abaisser de façon drastique les coûts de production : est-ce que Jan-Ake Jonsson et Victor Muller avaient bien cerné ces problèmes ? Sans aucun doute mais General Motors avait ficelé les choses de façon à ce que Spyker ne puisse pas rebondir sur le rachat de Saab: un actif clé était resté entre les mains de la société américaine nationalisée, à savoir les licences des plateformes 9-5NG et 9-4X et de toutes les motorisations.

Pour que Saab puisse s'en sortir économiquement avant sa faillite en 2011, il aurait fallu quelques années avant déjà: 1° revoir la stratégie produit et/ou de marchés (question de la valeur ajoutée) et 2° s'attaquer aux coûts de production (encore question de la valeur ajoutée). Pour cela, Spyker a manqué d'un capital vital : les licences technologiques qui étaient l'or noir capable d'attirer facilement des partenaires financiers à même d'aider Saab enfin sur le volet financier. Au-delà de Saab, au-delà de la valeur ajoutée manquante, le véritable enjeu était, on l'a bien vu, le « savoir-faire » dont une bonne part (les licences) avait été juridiquement gardée par l'Américain, mais non pas tout puisque les ingénieurs de Trollhättan n'étaient pas sous licence GM!


L'analyse du gouvernement suédois fut basiquement thatchérienne : pas de valeur ajoutée suffisante donc je ne m'endette pas pour le secteur de l'automobile. Et elle fut simpliste (a-t-il fait la somme des valeurs ajoutées induites dans le secteur par la présence de Saab?) à ce point-là puisque le gouvernement suédois pouvait s'appuyer sur les chiffres positifs d'autres secteurs économiques qui apportaient les points de croissance nécessaires pour assumer le coût social de cette désindustrialisation et du chômage.

Pourtant, dans la vente des actifs de Saab aux Chinois (même si l'habillage d'un consortium sino-suédois veut nuancer le propos), c'est une « matière première » et rien d'autre que sont venus chercher les nouveaux gérants du site de Trollhättan, cela ne fait aucun doute : le « savoir-faire », l'usine clé en main, constituaient pour eux une mine d'or dans la mesure où ils avaient un marché chez eux mais pas encore assez de savoir-faire pour produire seuls les voitures de demain. L'intérêt de la Chine sur ce marché en pleine croissance n'est-il pas de limiter la fuite de la valeur ajoutée vers l'Allemagne et les Etats-Unis ? Non seulement la demande intérieure chinoise est forte mais elle pourrait être plus rapidement satisfaite si les Chinois devenaient capables d'exporter des voitures au standard européen. L'intérêt des hommes d'affaires à la tête de NEVS se situent entre d'un côté son bras armé financier (l’État chinois) et de l'autre son « puits de pétrole » (l'ingénierie protégée par le gouvernement suédois).

A ce jour, nous attendons encore les annonces de NEVS concernant l'ancien réseau de distribution américain et européen de Saab ou bien le rachat de Saab Parts ou encore la production à destination de nos pays. Pas besoin de preuves supplémentaires : l'ancien fonds de commerce de Saab n'intéressait pas du tout NEVS, le repreneur des actifs de Saab! Et pour tout dire, je ne suis même pas sûr qu'il soit inquiet à l'idée de perdre le nom de la marque « Saab » si jamais il décidait de tout relocaliser en Chine ou de vendre ses actifs à constructeur chinois déjà implanté là-bas (en faisant une bonne plus-value bien sûr). C'est en tous cas une question qu'on peut se poser légitimement même si, pour l'heure, NEVS fait attention à ne froisser personne.

Or il semble que le gouvernement suédois ait compris enfin que l'enjeu de Saab n'était pas seulement une question de valeur ajoutée ou de licences technologiques mais aussi de ressources en « savoir-faire », en capacité de développement de nouvelles technologies. Après tout les licences GM ne vaudront plus grand chose dans 5 ans. Cela explique-t-il en partie les raisons du déplacement récent du Ministre de l'Entreprise suédois en Chine, aux côtés de NEVS ? C'est plus que probable. Les conditions mises à l'exploitation de la marque Saab sous réserve de maintenir un site de production en Suède ne suffisent pas et c'est maintenant que la Suède essaye de profiter de sa supériorité technologique pour la négocier sur un long-terme avec les Chinois, pays vers lequel ils exportent peu.

Certains habitants de Trollhättan redoutent aussi que la technologie partent en Chine avec la production. Il y a un passé désormais à Trollhättan, un temps qui n'est plus et une menace qu'à moyen terme ce temps ne revienne plus comme avant, principalement donc pour des raisons de marchés et de valeur ajoutée insuffisante par rapport au niveau de vie suédois et aux contraintes de capitaux nécessaires à l'industrie automobile.

Plus étranges et contradictoires à mes yeux sont les propos, lus ici ou là, de saabistes suédois qui écrivent redouter l'impérialisme économique chinois et militer pour une commercialisation de Saab à bas prix, à Trollhättan bien sûr, par des travailleurs suédois donc... Quel non-sens par rapport à tout ce qui précède, non? Il n'y a pas l'ombre d'un réalisme économique et commercial dans ces vœux pieux. La situation a été et reste suffisamment difficile à ce point pour qu'on évite désormais d'entretenir des mirages.

Si NEVS a bien identifié au-moins un marché – les volumes restent finalement à confirmer – c'est celui des véhicules électriques en Chine. La matière première que sont venus chercher les Chinois, c'est l'ingénierie à Trollhättan mais... Qu'on s'inquiète un peu car, dans ce domaine, certains investisseurs ont déjà construit en Chine (je pense à GM-SAIC) des sites de R et D. Alors de deux choses l'une : soit le produit Saab va être vraiment dans le haut du panier avec une technologie plus avancée que ses concurrents, soit la production sera relocalisée en Chine au-moins pour le marché chinois sans quoi, quel intérêt pour NEVS de produire avec une valeur ajoutée plus faible que ses concurrents et avec des volumes plus faibles que ses concurrents? Quoiqu'il en soit, en aucun cas, le modèle de production de Saab bas de gamme à Trollhättan n'a le moindre avenir économique et encore moins s'il était exporté vers la Chine. Essayer de nous convaincre du contraire, c'est prendre des vessies pour des lanternes ! Une petite Saab citadine premium serait plus à même de reconquérir les cœurs en Occident qu'une berline familiale bas-de-gamme: Kia-Hyundai-Chevrolet-Qoros-Skoda n'en feraient qu'une bouchée ! Rappelons aussi qu'une nouvelle marque comme Qoros (Israëlo-chinoise) va débarquer avec 7 modèles en portefeuille d'ici 2015, rien que ça! Rappelons que même dans le haut de gamme électrique, Tesla Motors n'a pas encore un modèle économique rentable malgré son chiffre d'affaire en phase de take-off. Rappelons enfin qu'investir dans un réseau de distribution coûte plus cher que la R et D des véhicules. Pour l'heure, aucun réseau de distribution privé n'a encore été établi par NEVS, même pas en Chine. Certes, NEVS dit ne pas avoir encore le produit prêt et prendre contact avec des distributeurs - ça ne coûte rien de le dire... Bref, c'est pas avec la production d'une voiture low-cost par des travailleurs suédois qu'on va faire de la valeur ajoutée.

Dès lors que NEVS sera capable de rentabiliser ses efforts de R et D sur le marché chinois en relocalisant sa production là-bas bien entendu, dès lors que le gouvernement suédois veillera très attentivement à ce que les licences technologiques restent dans le giron du droit des affaires suédois alors Trollhättan pourra entendre à nouveau le son des machines à toute vapeur pour la production de Saab à destination du marché européen et peut-être américain. Cela n'est pas encore fait, certes, mais dès maintenant il faut se résoudre à ce que le salut de Saab passe par la Chine. Désormais la mission du gouvernement suédois est de faire fructifier ses ressources propres, et le seul capital qui ait jamais intéressé les Chinois, c'est le savoir-faire. C'est une mission délicate pour la Suède car elle devra tenir compte des échanges commerciaux avec la Chine. Pour l'heure, s'il est difficile d'envisager la viabilité économique d'une production de voitures à Trollhättan c'est aussi parce que les suédois ont fait le choix post-industriel de ne pas abandonner leur niveau de vie en préservant la valeur ajoutée de leur économie, quitte à indemniser le chômage conjoncturel. Nous connaissons en France les mêmes problèmes : PSA a du retard en Chine et le positionnement de sa gamme européenne est en concurrence frontale avec les fabricants coréens, des sites vont fermer et il y aura sans aucun doute bien plus de 30.000 licenciements en jeu dans les toutes prochaines années. Mais notre capacité à appréhender les marchés étrangers, notre force de vente et notre ingénierie sont nettement plus en avance qu'en Chine : « adapt or die »! Les suédois, eux, sont réputés pour avoir une capacité de résilience plus grande qu'ailleurs. Trollhättan s'en sortira et très bien j'en suis sûr.

La Chine capitalise notamment sur l'une de ses matières premières : la main d’œuvre corvéable en abondance. Elle commence à générer une forte croissance de demande intérieure mais en même temps cette croissance génère des défis sociaux et environnementaux immenses qui semblent nettement plus préoccupants que l'enjeu de la technologie. Au contraire nos économies post-industrielles nous ont permis d'atteindre un tel niveau de vie que notre enjeu économique se limite principalement à entretenir la supériorité technologique que nous avons, dans une économie souple et source de haute valeur ajoutée, donc principalement de services ou avec des industriels qui délocalisent au maximum la production manufacturière. A ce titre, l'une des entreprises les plus rentables de la planète (Apple) nous vend des téléphones haut-de-gamme fabriqués en Chine (le coût de production d'un i-phone est d'environ 130€). Le « savoir-faire » de Trollhättan a selon moi encore de beaux jours, en dépit du choc de la faillite de l'ère économique Spyker-Saab, peut-être pas tant le site industriel que l'ingénierie mais, qui sait précisément ce que nous prépare NEVS?...

jeudi 9 mai 2013

Saab 9-3 cabriolet Independence N°12 à vendre

Après la 9-5 de chez Tadek, voilà une autre rareté mise en vente à Trollhättan en Suède.
Il s'agit d'un cabriolet 9-3 issu de la série limitée "Independence" numéro 12 certifié.
Alors certes , il est de bonne guerre de mettre en vente son cabriolet au printemps mais là le niveau de prix atteint des records : 70140 € auxquels il faudra rajouter 25% de droits de douanes (17535€) soit un montant total de 87675 € !...
L'annonce est disponible sur blocket.se et rédigée en anglais (On vise delibérément l'acheteur étranger)


lundi 6 mai 2013

Rarissime! Une Saab 9-5 2,8 Turbo6 Aero de 2010 (full options) à la vente


Avec 12.312 kilomètres au compteur seulement : c'est du très très lourd et c'est en France à Salon de Provence que ça se vend - si c'est pas déjà trop tard puisque l'annonce date déjà d'il y a 3 jours...

300 chevaux sous le capot, 4 roues motrices avec répartiteur de électronique du couple gauche-droite/avant-arrière Haldex dernière génération, pilotage électronique de l'amortissement, jantes 19'. Une tenue de route irréprochable. Toutes options : toit ouvrant, Saab HUD (affichage tête haute), Navigation, Système Hi-Fi 11HP, écrans plats aux places arrières avec casques et réglages séparés, Climatisation 3D, sièges cuirs chauffants et ventilés, et je passe la litanie des packs et assistances qui l'équipent... L'univers du luxe, le design suédois et la légende sportive de Saab avec moins de 7 secondes pour le 0 à 100. Vous avez faim, là... Le prix est hallucinant: moins de 36.000€ OK, c'est pas pour toutes les bourses, mais pour ceux qui ont mis les sous de côté, c'est une superbe affaire. Magnifique!


L'annonce est sur le coin-coin ici. C'est la Concession Saab Tadek Salon de Provence : le clou! :))

Si elle est encore à la vente, vous avez beaucoup de chance...