jeudi 12 septembre 2013

Les 6 Saab préférées d'Erik Carlsson

Un article paru en 2007 sur l'automobile sportive.com
Merci à Roland pour le lien !

Jeune garçon, Erik Carlsson venait souvent sur le terrain d'aviation de Trollhättan pour y admirer les acrobaties aériennes des avions Saab évoluant au dessus de sa tête. Qui aurait pu penser à cette époque que Saab fabriquerait un jour des automobiles, et que le jeune garçon jouerait un rôle éminent dans la carrière du constructeur ? Erik a signé des exploits de légendes au volant des « petites voitures rouges venues de Suède » : deux victoires consécutives au rallye de Monte-Carlo et trois victoires au RAC britannique, entre autres. Ses succès au début des années 60 ont popularisé le nom de Saab dans tous les pays du monde. Resté jeune à 78 ans, Erik joue toujours un grand rôle au sein de Saab. Il sera de la fête pour la célébration du soixantième anniversaire de Saab la semaine prochaine. A cette occasion, il s’est amusé à choisir pour chaque décennie la Saab qu’il a préférée.

Années 1950
« Je pense que nous conservons tous une tendresse particulière pour notre première voiture », se souvient Erik. « Dans mon cas il s’agissait d’une Saab 92, verte comme elles étaient toutes à l’époque, que j'ai achetée en seconde main à un fermier de Trollhättan. C’était en 1952, j'avais 23 ans et j'avais trouvé un boulot dans un garage local. » « Saab était la grosse société du coin, et ils venaient juste de commencer à faire des voitures. C’était une époque formidable, et les 92 apportaient vraiment quelque chose de différent par rapport aux autres voitures, avec leur forme profilée et leur technologie issues du monde de l’aéronautique. La plupart des voitures d’alors avaient encore un châssis sur lequel venait se boulonner la carrosserie, mais les 92 possédait une coque autoporteuse, comme la plupart des voitures actuelles. Elle était légère mais extrêmement solide, comme je l'ai prouvé en rallye. » « Elle se comportait également très bien grâce à sa traction-avant. Elle avait un petit moteur mais je pouvais aller plus vite que des voitures plus grosses qui avaient nettement plus de puissance. »


Années 1960
Le succès d'Erik lors des rallyes régionaux au volant de sa 92 lui a rapidement permis de trouver un emploi à plein temps chez Saab, comme essayeur et metteur au point, ainsi que comme pilote de rallye usine. Sa « Saab des années 60 » est la célèbre Saab 96, qui lui a permis de remporter une notoriété internationale en rallye, et d’en faire profiter la marque. Plus de 500.000 exemplaires ont été vendus tout au long d’une production qui s’est étendue sur presque 20 ans. « Les 96 avaient plus de puissance, une bonne suspension, des freins à disque et une excellente tenue de route. Nous n'avions pas d’arceau, mais avec les 96 nous n’en avions pas besoin, ce que j’ai eu l’occasion d’apprécier à plusieurs reprises. Même si l’on m’a surnommé « Carlsson on the Roof », je ne pense pas avoir fait autant de tonneaux que ça. Mais je me rappelle une fois où je me suis retourné dans un fossé et que l'eau rentrait. J’avais un peu l’impression d’être assis dans un aquarium . Heureusement, les montants de toit étaient si solides que nous ne nous sommes pas noyés, et que nous n’avons même pas été blessés. » Grâce aux enseignements issus du monde aéronautique, Saab avait su construire tout à la fois léger et solide, ce qui a contribué à établir la réputation de la Saab 96. Sur neige et sur glace, Erik pouvait exploiter totalement ses qualités de comportement. Mais il avait également une tendresse particulière pour la petite sœur des 96, la Saab 95 break. « Quelques sourcils se sont levés quand j'ai couru au Monte-Carlo 61 avec une 95. Il était complètement inhabituel d’utiliser un break mais la 95 tenait la route et se comportait aussi bien qu’une 96. Je suis arrivé quatrième cette année-là. Nous avions utilisé le break, que nous avions équipé d’un spoiler sur le toit, parce qu'il venait juste de sortir avec une boîte quatre vitesses, ce qui nous a été d’un grand secours pour franchir les cols des Alpes. »
La suite sur automobilesportive.com 

Crédit photo : Saablog-in.

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